Bien plus qu’une simple biographie du botaniste Francis Hallé, ce livre est une réflexion et un hymne au vivant.
La première fois qu’Alexis Jenni vit Francis Hallé, c’était dans une bande dessinée. Puis il se passionna pour ses livres quand il était professeur de sciences naturelles, et ils finirent par se rencontrer. Ils avaient l’amour des arbres en commun, et cette idée que les sciences sont une très belle aventure intellectuelle et humaine, une façon de créer de la connaissance à partir de l’émerveillement ressenti devant les forêts.
Plus qu’une biographie, ce livre est la rencontre entre un romancier passionné de sciences et un botaniste enthousiaste qui partagent un même goût pour ces êtres doux et puissants vivant avec nous sur cette planète : les arbres. C’est un hommage à un homme et à une œuvre à la fois scientifique, pédagogique et esthétique, mêlant l’exploration de la canopée des forêts tropicales, l’enseignement et la production inlassable de dessins. C’est le récit d’une vie romanesque, mais aussi une réflexion sur ce qu’est un naturaliste aujourd’hui et comment étudier le vivant au moment où il est menacé par l’emballement des activités humaines.
Alexis Jenni, né à Lyon en 1963, a grandi dans le Bugey, entre montagnes, lacs et forêts. Agrégé de sciences naturelles, il a enseigné dans un lycée de Lyon. Il reçoit le prix Goncourt 2011 pour son premier roman publié, L’Art français de la guerre (Gallimard). Il a publié trois récits biographiques aux éditions Paulsen, J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond (2020), Le Passeport de Monsieur Nansen (2022) et Un naturaliste sur le toit de la forêt (2024). Il a également signé en 2024 deux albums de la collection Paulsen jeunesse : Celle qui savait se débrouiller toute seule et Celui qui voulait tout faire très très bien.