Léa Wiazemsky, romancière et comédienne. Fille de Régine Deforges et de Wiaz, arrière petite-fille de François Mauriac.
Elle nous présente son dernier ouvrage « Petit Éloge des Cafés »
Accompagnée de Vincent Lisita, ils nous offrent un magnifique spectacle musical en hommage à Charles Trenet.
Des troquets de quartier aux bars des grands palaces en passant par les bistrots étudiants et les terrasses romantiques, les cafés abritent mille et une histoires. Certains sont anonymes mais ont changé des destins, d’autres sont devenus des attractions touristiques incontournables et servent parfois de décor au septième art. Tantôt lieux de mobilisation et de résistance, tantôt espaces de création artistique, à la fois symboles de la vie quotidienne et gardiens du souvenir, les cafés sont une source d’inspiration inépuisable et un refuge pour beaucoup d’entre nous. Le Café de Flore à Paris, celui du Commerce à Ars-en-Ré, Les Pèlerins à Verdelais ou encore Les Deux Garçons à Aix-en-Provence… Léa Wiazemsky les fréquente depuis l’enfance et s’y est toujours sentie à sa place. Entre souvenirs personnels et histoire collective, elle nous embarque dans un vagabondage littéraire qui met à l’honneur les cafés, et celles et ceux qui les tiennent.
La romancière et comédienne Léa Wiazemsky a grandi dans l’atmosphère chaleureuse des cafés, où l’emmenaient ses parents Régine Deforges et Wiaz, avant d’y travailler pendant ses études et au début de sa carrière théâtrale. C’est derrière le zinc de l’un d’eux qu’elle a imaginé l’histoire de son premier roman, Le vieux qui déjeunait seul (Michel Lafon, 2015).
Vincent Lisita, grand spécialiste de Charles Trenet, poète palois et pianiste.
Il nous parlera de son livre « Trenet méconnu » et accompagnera Léa au piano et au chant.
Un grand moment de complicité autour de Trenet.
Mai 2013 marque le centenaire de la naissance de Charles Trenet. Trenet méconnu révèle un homme dans toute sa complexité, plus nuancé que la simple image du Fou chantant. Ce portrait d’un artiste qu’on connaît auteur, poète, bête de scène – mais qui est aussi peintre et qui dessine les maisons dans lesquelles il vit – ne se veut pas hagiographique.
De ses premiers pas sur scène à la période de la Collaboration et à son incarcération à la prison d’Ellis Island à New York, Trenet méconnu nous dévoile, à travers une iconographie riche et inédite, documents collectés par l’auteur pendant une vingtaine d’années, une autre facette de cet artiste à la carrière d’une incroyable longévité.
Vincent Lisita, historien d’art et passionné de longue date par Charles Trenet, accompagne ses documents d’un travail de recherche parfois sans complaisance.
Cabu, passionné de Trenet depuis toujours, en a écrit la préface.